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Conférence de l’OIT sur les coopératives et le monde du travail: de nombreuses études sur les coopératives de travail associé, sociales et de producteurs

1er décembre 2015
Lors, la conférence de recherche sur les coopératives et le monde du travail organisé par l’Organisation Mondiale de Travail (OIT), dans le cadre de la conférence mondiale de l’ACI, une importante participation de représentants et chercheurs du monde des coopératives sociales et coopérative de travail associé a pu être noté. Hyungsik Eum, analyste de donnée chez CICOPA, a présenté une étude sur l’emploi dans les coopératives de travail associé et les coopératives sociales dans le monde du travail au Japon, aux Etats Unis et en Italie basé sur des interviews collectées dans le cadre de l’étude de CICOPA « les coopératives et l’emploi : un rapport mondial » et son propre travail sur le terrain aux Etats Unis.

Des membres de CICOPA ont participé à la conférence et notamment Joanna Brzozowzka-Wabik de NAUWC qui a présenté les dernières données sur les coopératives de travail associé et sociales en Pologne et Valerio Pellirossi de Federsolidarietà qui a de son côté partagé les dernières tendances des coopératives sociales en Italie employant d’ancien détenus. Des chercheurs affiliés au membre Coréen de CICOPA ont aussi présenté différentes études.

La relation entre les coopératives de travail et les syndicats fut aussi analysée. Ozge Berber Agtas s’est exprimé sur la manière dont les coopératives de travail associé et les syndicats protègent les droits des travailleurs domestiques en Turquie, de plus Mary Hoyer a présenté les nouveaux développements des syndicats et coopérative de travail associé aux Etats Unis.

« Comment redécouvrir la connexion entre les syndicats et les coopératives ? Nous vivons dans un monde différent, avec différentes agences. Nous avons besoins de nous redécouvrir les uns les autres, nous devons travailler ensemble pour établit des politiques et développer des solutions aux pertes d’emploi et à la privatisation », a déclaré Ozge Berber Agtas lors de la conférence.

En effet, le travail des coopératives sociales, qui intègrent des détenus, fut présenté par Valerio Pellirossi : environ 100 coopératives sociales offrent des emplois à plus de 1000 détenus en Italie. Joanna Brzozowzka-Wabik a raconté l’histoire de la première coopérative polonaise créée en 1816, elle a déclaré que même si toutes les coopératives sociales en Pologne n’offrent pas d’emplois à temps plein « elles améliorent comme même immédiatement leurs employabilité ».

Dans le domaine des coopératives et de l’innovation, l’activité française et les coopératives d’emploi furent présentées par Mélissa Boudes. De nombreux exemples concrets furent partagés avec le public. Plusieurs tables rondes se concentrèrent sur la manière dont le rachat d’entreprise sauve des emplois et des entreprises en temps de crise en Italie et la résilience de ces entreprises à la crise dans différents pays. Neda Faregh et Claudia Sanchez Bajo ont présenté un rapport sur la faisabilité d’une coopérative employant des réfugiés, elles ont évoqué les problèmes de genre.

La conférence avait pour but d’amener le facteur du travail décent dans le contexte de création de nouveaux domaines de travail au sein du monde coopératif, des droits du travail, de la protection sociale et du dialogue social sur le devant de la scène. « Quand nous parlons du travail décent à l’OIT, nous voulons dire droits au travail, opportunités d’emploi, amélioration de la protection sociale et renforcement du dialogue social sur les problèmes relatifs au travail » a déclaré Numan Ozcan, directeur du bureau Turc de l’OIT. « Nous sommes persuadés qu’avec leur fort potentiel de création d’emploi décent, en particulier pour les femmes, les coopératives peuvent être des acteurs importantes au sein du monde du travail » a souligné Ozcan. Il a de même appelé le monde coopératif à explorer la possibilité d’utiliser les coopératives afin de générer des revenus pour les réfugiés syriens.

Lors de son discours liminaire, Jurgen Schwettman, ex directeur du département de l’OIT sur le partenariat et le soutien sur le terrain, a déclaré que les coopératives devraient être capable de démontré « qu’il existe un emploi décent pour tous » même dans un contexte post croissance, si les coopérative deviennent une partie intégrante de ce monde du travail en évolution.

« Le véritable pouvoir des coopératives ne provient pas de leur taille ou de leur pouvoir économique ; il provient de leur nature, caractéristiques, valeurs, principes, et structures de gouvernance » a noté Schwettman. En soulignant l’importance de l’organisation d’une telle conférence Simel Esim, président de la branche coopérative de l’OIT, a déclaré que « cette conférence prend place à une heure où les problèmes du monde du travail sont présents dans l’agenda 2030 de développement durable et où les coopératives ont été reconnues comme moyen de mettre ces objectifs en marche.

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